Heureusement que Dos Passos est déjà mort ...

Bonjour,

C'est en ce merveilleux jour du vendredi 21 janvier 2011 que je me suis vu convié à une petite sauterie. A 8h.
C'est donc avec 4 h de sommeil dans les gencives cernes que je me pointe à l'exam.

Ratié est là, Peggy aussi. On peut commencer. Et v'là que bon prince, il nous distribue un sujet sur Dos Passos.
Les mines se noircissent, les visages se décomposent bref il va falloir composer avec ça.
J'observe le sujet; papier de pauvre qualité, typographie plus que classique, ajout manuscrit. Le sujet à l'air peu entrainant et pas très touffu.
Comme Monsieur Ratié
Je commence à m'extasier devant l'univers contenu dans ma trousse. Je choisis un stylo et commence à écrire les deux trois notions qui me viennent en tête.
Viens alors une problématique: comment faire beaucoup avec peu, ou, comment faire quelque chose avec rien ?
Là est toute la question. J'observe mon entourage, mon sujet ne m'étant d'aucune utilité.

Au bout d'une heure et demi à avoir purger mon esprit de toute notion se rapprochant de près ou de loin à Dos P. je marque un temps d'arrêt.
Stupeur, effroi, crainte, double dissert de litté, breeeeef: Doomsday.
J'observe attentivement, je n'ose y croire, M. Ratié corrige vraisemblablement nos copies de grammaire. L'enflure, le traitre, le malotru, l'enfant à sa mère péripatéticienne. Et comme pour ajouter délire à ma peine, mon cerveau suppute. Oui, il m'a semblé voir ma copie à un moment donné, celle ou la majorité de la suface était encore vierge, seulement troublée par quelques grosses lettres ventripotentes ... accéssoirement j'ai vu Ratié lever les bras dans un accés de colère et se marrer comme une baleine, le tout sur la même copie. Ça laisse rêveur, croyez-moi.
Je décide de m'ôter cette idée de la tête. J'observe à nouveau. J'ai la main grise à force d'avoir frotté sur le papier le résidu cérébral manuscrit au crayon de papier.
L'idée de me lécher me traverse l'esprit, oui je l'avoue, comme dans le sujet, le stream in my conscious. Mais comme pour lire le livre, mon cerveau résiste et au final je repose la main discrètement. Je me tourne vers Vanessa, elle doit en être à la 24ème copie double avec un peu de chance. J'en suis à la 24 ème ligne. Misère.

C'est alors que je vois au loin, Anaïs. Aussi inspiré que moi, elle inspire puis soupir d'ennui et de désarroi. Je crois un moment la voir faire signe de se pendre mais non, ce n'est que le fruit de mon imagination, fruit de ma volonté profonde de voir quelqu'un commencer pour gaiement suivre à mon tour.

Je dessine à nouveau, un symbole fractal, seul élément convainquant de ma dissertation. Je me retourne vers Baptiste, il me regarde, le regard vide, triste.
Dos Passos l'a eut lui aussi. Pauvre mioche, trop jeune pour affronter ça.
Je pivote la tête de 31,7° et je découvre Elise, ma voisine depuis déjà plus de deux heures. Eylem et léo sont partis et Alexandre les suivra.
Quand soudain Elise se concentre et adopte sa position de concentration ultime: la tête sur le genou. Elle sort un paquet de gâteaux entamé et le dévore sobrement.

Un quart d'heure avant la fin, je me résigne, je me lève et me dirige vers le traitre, le regard perdu. Je sors. C'est fini. Dos Passos a gagné.
Big up à Louis et sa banane, un moment intense mêlant érotisme, nutrition et déchéance.

Et sinon à un moment t'avais pas une musique dans la tête ? parcequ'on aurait dit que tu dansais...

MDR
Je suis repéré.
Burning Love d'Elvis, Oh Yeah !

Tu croyais être le seul à observer tes semblables ?

Avec autant d'inspiration t'aurais pu faire une dissert'!
Et mon regard n'était pas vide, il était plein de concentration...

C'est ce qu'il voulait dire, je crois... ^^

à ceci j'ai envie d'ajouter... iksdé. Nan, sérieux, xD quoi. Le sujet est on ne peut plus bateau, tellement que j'ai eu comme axe principal de décrypter ses différents termes à la lumière du roman, incapable de me résoudre à faire l'apologie d'un Dos Passos capable de représenter la VIE elle-même. Quoique. Non en fait sur la fin, peu inspiré, j'avoue avoir suggéré que peut-être ce cher John parvenait à mettre le monde occidental sur la même longueur d'ondes. Honte à moi, c'était mon coup d'estoc, mon chant du cygne et il était semblable à ce cher Bud, pitoyable.

One "word" : wow !

Tu veux dire fingers/open mouth/fingers, Anaïs?
(Message inutile? bon ok.)

En fait, être tout devant ça me permet de ne pas être déconcentré par mes congénères (pour certains je décomposerais bien le mot mais bon je ne donnerai pas de noms...) mais OMG, qu'est ce qu'on s'e**erde ! Parce que décrire la matinée de Michou, on a vu plus palpitant !

Lol, j'avoue. Mais il le fallait, pour mon salut final.
*musique solennelle*

J'pouvais même plus manger ma banane tranquillement...

Louis. Merci
--> Edit immétiat

explique le "déchéance" ^^

Ben t'as déjà vu une banane ? C'est juste ultra pas engageant quoi ! Ultra calorique, phallique, mou, goutu comme un sirop pour enfant, bref, c'est pas conseillé.

Je suis en train de me demander si on pourrait pas affubler Louis du surnom de "Mangeur de bananes", sans aucunes référence à une pratique sexuelle ou un primate de jeux vidéos bien sûr.

*La banane, certainement l'un des fruits préférés de APMMDP !*

Mdr, on ne touche pas à la grande APMDP ! Même avec une banane lol
Mais je suis curieux de cette déclaration, pourquoi ? Comment ? Ou ? J'exige des explications Cleminou !

Lorsqu'elle parle de des "banana leaves" de la ceinture de Jospéhine Baker, elle ne se sent plus !

C'est le meilleur coupe-faim de la Terre...

Ne me remercie pas, ça me fait plaisir x)

Mlle Anaïs commence ENFIN à me comprendre...
(après plus de deux ans)

c'est émouvant ^^