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TD Version (groupe 1) texte 3, The Millstone, Margaret DRABBLE

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Message par Anaïs Mar 9 Nov - 4:20

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[center]Quand j'étais plus jeune, j'avais vraiment une bonne nature. Je voyais le meilleur en chacun, j'excusais tt les défauts, j'attribuais / imputais tout, la méchanceté, les imperfections, au milieu : bref, j'endossais toutes les responsabilités. Sans l'enfant, j'aurais pu continuer comme ça indéfiniment et qui sait ? Je n'en serais devenue que meilleure et plus gentille, dans l'innocence / la candeur de ma bonté. Je le répète, je n'étais pas aveugle, je voyais bien les défauts mais je leur trouvais des excuses. Désormais, je me sentais de moins en moins disposée à trouver des excuses. Je me faisais toujours tte petite / je souriais quand on me claquait la porte aunez, mais j'avais du ressentiment dans le coeur. Par exemple, alors que j'étais enceinte de 5 mois, même s'il faut bien avouer que cela ne se voyait pas sous mon manteau d'hiver, j'étais assise dans une rame de métro, quand deux femmes d'un certain âge montèrent ;il n'y avait plus de places assises, si bien qu'elles se tenaient devant moi, agrippées aux courroies, elles se mirent à se plaindre en grommelant, de manière ostensible, des mauvaises manières /manque d'éducation des jeunes générations. Comme il se trouvait que j'étais la plus jeune parmi les passagers, je ne pouvais que /pas ne pas prendre cela pour moi. Il était évident qu'elles voulaient qu'on les entende, car elles n'arrêtaient pas de parler,avec leurs intonations snobinardes, méchantes / mesquines et grinçantes, rétrospectivement je vois bien que c'étaient des cinglées, et tristes / aigries avec ça, mais ce que je ressentais en les écoutant, c'était de la rage.J'avais été habituée à céder ma place aux personnes âgées dans le bus, et après un temps je me mis debout à grand peine péniblement et offrit ma place à l'une d'elles. Ce fût la seule fois où j'aurais voulu être grosse comme une maison comme le sont certaines femmes enceintes, alors qu'en fait la taille ne veut rien dire puisque c'est au cours des trois premiers mois, quand rien ne se voit encore, qu'on se sent le plus mal. Je restais là et la regardais assise, je débordais de haine. J'aurais voulu m'évanouir là, par terre, pour lui montrer. Mais qui sait, elle avait peut être ses problèmes elle aussi.
Pour ce qui est de mon frère et sa femme aussi je leur trouvais des excuses : j'essayais de prendre en compte le contexte et de ne pas les considérer tels qu'ils étaient, mais en fonction des circonstances qui les avaient rendu ainsi. Je suppose que j'avais honte d'éprouver une émotion aussi spontanée / irrationnelle que l'aversion, l'antipathie. Je ne les voyais pas très souvent, peut être deux fois par an, par obligation. J'avais pensé qu'il serait assez simple de les éviter, contrairement à Béatrice, je n'avais pas peur de les croiser par hasard / sans le vouloir dans la rue / je ne craignais pas de les rencontrer en flânant dans la rue. Evidemment / mais en fait, c'est exactement ce que je fis / qu'il m'arriva : je la rencontrai elle.



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Anaïs
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